Origine-al

Fais de ta vie une oeuvre d'Art

Jeudi 12 avril 2012 à 14:35

C'est tout de suite pas pareil...

     Le geste d'amour est le plus beau du monde. Il doit durer aussi longtemps, être aussi attentif et recueilli qu'un prière à Foujiyama. 
Pas de rythme saccadé, pas d'avidité. Une harmonie, une rencontre de deux âmes de papillons blancs parmi les fleurs de cerisier, c'est à celà qu'il faut atteindre quand on s'unit à celle que l'on aime. 
    Les mouvements très mesurés sont les pas dans le jardin fleuri. On se promène en cherchant, sans précipitation, l'arbre le plus merveilleux où les papillons se rencontreront. Lorsque leurs ailes se touchent, quelques pétales blancs s'effeuillent parce que les ailes ont trépidé. Quelques pétales qui tombent, ce n'est rien, mais la poussière des ailes est très précieuse. On ne doit pas trop meurtrir les ailes car la mort viendrait. Alors les âmes-papillons se séparent gaiement, volent dans l'espace, se reposent sur les fleurs, se frottent à elles, prennent leurs couleurs, leur parfum, leur poussière et, reposées, se rejoignent à nouveau. Il ne faut penser qu'à cela : une harmonie, une rencontre de deux âmes de papillons blancs parmi les fleurs de cerisier, quand on s'unit à celle que l'on aime. 


Rose Noire - A.Roubé-Jansky

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Jeudi 12 avril 2012 à 14:34

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Mes mains griffonnent le cri de l'hymne.
Les doigts caressent le papier,
Les ongles raclent le bois, 
émiette ce père de sagesse qui a grandi en ces terres...

Encre de l'histoire,
donne-nous assez d'espoir pour comme l'Arbre,
Faire grandir nos rameaux jusqu'à en trouer les Cieux.

Ramène-nous l'Or bleu,
Celui qui décide de nos maux,
Celui qui clot le Cri sans fin.

Encre de l'histoire,
Pose ce point, ce point Zéro...
Mets-le maintenant, à la fin de l'histoire.

Qu'en le point Zéro ces enfants retrouvent leurs parents.
Que les graines grandissent,
Que les prés fleurissent.

Je me suis perdue dans l'encre de l'histoire,
Je me suis perdue dans l'ancre de ce monde.
I-monde. Lot de peines, enchaîné de mes pieds.

Je me suis baignée dans l'encre de l'histoire,
J'en ai rempli mes poumons,
Mer bleue profonde dans laquelle on tombe.

Pour en ressortir toute tâchée...
Toute noire, poumons étouffés,
Rêves fanés, idées étriquées.

Ai-je plongé, ou suis-je tombée?
Étais-je trop petite jusqu'à en perdre pied,
Ou ne savais-je pas nager?

Peu importe la texture de cette teinture,
Le Dieu m'a électrisée,
Tout mon Corps a frissonné,

Mon être a crié.
Je me suis relevée, j'ai regardé :
Cet habit noir que l'on me tendait.
"Va, va le laver aux creux de la Terre,
plonge-le dans la lave, 
sois avec Lui, en fusion,
et reviens-nous prête pour la moisson".

Les flammes de mon Coeur en ébullition
M'ont bien fait la leçon...
Et mené d'elles-mêmes la purification.

Coeur en Feu,
Voeux en Eux,
Étincelle en Elle,

L'on attend que le Point Final.
Celui qui mettra fin à la noyade.
Sur le papier Père,
Sur l'Arbre de Vie,
Nous attendons le point fini.

Afin que dans une danse finale,
la moisson consume l'Original...


Jeudi 12 avril 2012 à 14:34

     La fleur doit faire preuve d'une patience exemplaire si elle veut un jour éclore, car le chemin vers le Soleil est long pour elle...
Et une fois épanouie, une fois ses pétales ouverts, il ne lui faut peu de temps avant de rendre l'âme et que son enveloppe se fâne. 
Son parfum est intense mais il ne dure pas.

     La chenille dans son cocon doit faire preuve d'une patience exemplaire si elle veut un jour se transformer, car le chemin vers le papillon est long pour elle...
Et une fois le cocon brisé, une fois transformée en papillon, il ne lui faut peu de temps avant de rendre l'âme et que ses ailes ne restent à Terre.
Son vol est intense en couleurs et chatoiements mais il ne dure pas.

     Parfois qu'un jour... le temps d'un lever de Soleil. À la 1ère nuit tombée tout est fini. 
Mais plus proches de l'éphémère, au coeur même d'une durée infime, les deux créateurs s'allient pour ensemble, essaimer l'Essentiel. Ils sont ceux qui vivent peu ici, mais beaucoup ailleurs. Ils sont ceux qui inspirent...


Jeudi 12 avril 2012 à 14:32

La seule chose valable, ça a été cette voix intérieure, qui ne veut que notre bonheur... qui veut nous voir Sain et solide comme un roc, parce qu'on aurait trouvé les bons appuis. Ceux qui résistent à toute tempête. Ceux qui permettent de rire quand le monde s'écroule. Mais pas d'un rire forcé, pas d'un rire faux ; d'un rire qui fait sourire à l'intérieur, d'un rire qui remue notre être intérieur si fort que celui-ci s'envole... vers le Soleil, en même temps qu'il irradie à l'intérieur de nous. De ce rire qui fait briller les pupilles suffisamment pour toucher les Autres. De ce rire qui nous relie tous, qui nous rappelle que l'Autre c'est nous, bâti sur le même modèle, demandant un même Amour. De ce rire qui fait s'effondrer les barrières, qui fait d'ailleurs tout s'effondrer, sauf une Joie de Paradis, sauf un petit nuage sur lequel on est et sur lequel on reste.

La seule chose valable, c'est ce guide interne qui était le seul à avoir une voix CONSTANTE lorsque toutes les autres criaient, pleuraient, vacillaient. Ou disaient n'importe quoi. 

C'est cette seule chose dont on sait qu'elle est valable lorsqu'on voit les bénéfices qu'elle nous apporte. Une sérénité accentuée. Moins de doutes. Une clarté plus grande. Des réponses, plus sûres que jamais. Une sphère de chaleur joyeuse qui grandit à l'intérieur, s'épaissit, nous berce dans une certaine félicité... une félicité si évidente qu'on sait "que c'est ça", et qu'il n'y a rien à chercher d'autre. Sinon ça serait s'encombrer... et la joie est légère.

C'est cette chose qui met des balises au travers du chemin qu'est "la vie", des balises sous forme d'indices donnés au hasard, de coïncidences, de synchronicités, de choses qui se mettent toutes seules en place sans quémander aucun contrôle. De ces balises qu'on ne peut pas ne pas voir.

Et s'il n'y a que cette Voie qui soit pour moi valable, c'est parce que c'est la seule à être extrêmement simple, trop simple pour être expliquée ou justifiée. C'est celle que le bébé qui vient de naître, utilise. Le plus naturellement du monde...
C'est aussi parce qu'elle ne demande rien, parce qu'elle n'attend rien, et parce qu'elle n'a besoin de personne pour s'exprimer. Elle était là avant le commencement...
Et pour finir... elle ne s'encombre pas, ne se perd pas... ne cherche pas de réconfort dans des choses compliquées qui ne nous suivrons pas dans la mort... elle est en nous, tellement loin que quand on la cherche on tombe sur notre "nous" profond... celui-là même qui est raccordé à à ce puits de chaleur inépuisable, et je pourrais dire plein d'autres mots pour le qualifier mais le mieux pour se le représenter est encore d'écouter le silence, très fort jusqu'à rencontrer la Vie.


Alors quand je vois tous ces gens qui cherchent le compliqué, qui cherchent à s'éloigner de la vie de mille et une façons, je dis oui... mais pas moi. Quand je vois tous ces gens qui cherchent le réconfort ailleurs que dans la simplicité la plus totale ; dans des croyances alambiquées, dans des rôles à tenir... je dis oui, mais pas moi! Quand je vois toutes ces vies construites sur de "l'inventé", quelque chose qui n'a pas été vécu entièrement, mais qu'on prend quand même pour bases... ça me fait peur. 
 Parce que faire ça n'a jamais apporté le rassasiement. On peut s'en persuader, mais jamais le vivre à 100%. 
Et que le rassasiement est si proche, si simple, si "illimité", surtout quand il est partagé, que... c'est dommage de passer à côté.

Dans un geste, dans une phrase, dans un paysage... dans n'importe quoi se situe la Joie, et la joie appelle la joie, c'est quelque chose d'illimité, la Vie est illimitée et elle siège partout... La saisir c'est fusionner avec elle, et tout devient si simple, il n'est plus besoin de se disputer, de réclamer, de soutirer, de secouer... non, juste un sourire échangé ; les mots, peu importe lesquels, on vire sur un autre niveau où la communication passe de manière plus fluide... on donne ce qu'on reçoit d'en haut, et on reçoit ce qu'on nous donne d'en bas... il n'y a rien d'autre à faire que SOURIRE. 


Et respirer...


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Jeudi 12 avril 2012 à 14:31

Brûler ses ailes sur le dos de l'éphèmère,
ne plus penser à I-ère,
vivre seulement du cri d'aujourd'hui,
loin des toiles du Temps, sur le I de l'Instant.

Envoyer valser les vases embourbés,
Rattraper de ses doigts la Rose fânée,
par la prose lui souffler
le chant du Verbe entamé...

La regarder s'ouvrir,
Pétales détendus, courbant au vent
s'offrant au soleil levant,
chantant le rire des enfants.

Brûler ses ailes sur le dos de l'effet-mère,
tomber dans le nid du don gratuit,
vibrer de son corps la courbe du vent,
sentir le velours nous caressant...

Dans une fossette de sourire béant,
insuffler à la Rose qui nous porte,
un retour gratifiant...

Virer dans l'Être-libre,
la sortie de l'abandon
Guérir des pénibles,
Brûler de Pardon.

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Autonomie retirée par un sort acharné,
Se regarder tomber,
Devenir le bruit du vent soufflé
Dans nos oreilles arrachées...

Accepter la descente,
se laisser glisser
jusqu'au fond du puits infini...

Regarder la M-Un se profiler
Être là devant
Dans ce bruissement gênant
Regarder fuir ses tourments...

Être plus nu qu'un nouveau-né
Voir son reflet, dépossédé

Vivre le secret
du silence lance
dense
désert de paix...

pour enfin, tout retourné...
voir que la Mère nous a pris,
par surprise faire corps avec la fleur
rayonner de bonheur
glisser sur le pistil...

Rejoindre l'Ultime,
les ailes au creux du COEUR...


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