Brûler ses ailes sur le dos de l'éphèmère,
ne plus penser à I-ère,
vivre seulement du cri d'aujourd'hui,
loin des toiles du Temps, sur le I de l'Instant.
Envoyer valser les vases embourbés,
Rattraper de ses doigts la Rose fânée,
par la prose lui souffler
le chant du Verbe entamé...
La regarder s'ouvrir,
Pétales détendus, courbant au vent
s'offrant au soleil levant,
chantant le rire des enfants.
Brûler ses ailes sur le dos de l'effet-mère,
tomber dans le nid du don gratuit,
vibrer de son corps la courbe du vent,
sentir le velours nous caressant...
Dans une fossette de sourire béant,
insuffler à la Rose qui nous porte,
un retour gratifiant...
Virer dans l'Être-libre,
la sortie de l'abandon
Guérir des pénibles,
Brûler de Pardon.
Autonomie retirée par un sort acharné,
Se regarder tomber,
Devenir le bruit du vent soufflé
Dans nos oreilles arrachées...
Accepter la descente,
se laisser glisser
jusqu'au fond du puits infini...
Regarder la M-Un se profiler
Être là devant
Dans ce bruissement gênant
Regarder fuir ses tourments...
Être plus nu qu'un nouveau-né
Voir son reflet, dépossédé
Vivre le secret
du silence lance
dense
désert de paix...
pour enfin, tout retourné...
voir que la Mère nous a pris,
par surprise faire corps avec la fleur
rayonner de bonheur
glisser sur le pistil...
Rejoindre l'Ultime,
les ailes au creux du COEUR...
ne plus penser à I-ère,
vivre seulement du cri d'aujourd'hui,
loin des toiles du Temps, sur le I de l'Instant.
Envoyer valser les vases embourbés,
Rattraper de ses doigts la Rose fânée,
par la prose lui souffler
le chant du Verbe entamé...
La regarder s'ouvrir,
Pétales détendus, courbant au vent
s'offrant au soleil levant,
chantant le rire des enfants.
Brûler ses ailes sur le dos de l'effet-mère,
tomber dans le nid du don gratuit,
vibrer de son corps la courbe du vent,
sentir le velours nous caressant...
Dans une fossette de sourire béant,
insuffler à la Rose qui nous porte,
un retour gratifiant...
Virer dans l'Être-libre,
la sortie de l'abandon
Guérir des pénibles,
Brûler de Pardon.
Autonomie retirée par un sort acharné,
Se regarder tomber,
Devenir le bruit du vent soufflé
Dans nos oreilles arrachées...
Accepter la descente,
se laisser glisser
jusqu'au fond du puits infini...
Regarder la M-Un se profiler
Être là devant
Dans ce bruissement gênant
Regarder fuir ses tourments...
Être plus nu qu'un nouveau-né
Voir son reflet, dépossédé
Vivre le secret
du silence lance
dense
désert de paix...
pour enfin, tout retourné...
voir que la Mère nous a pris,
par surprise faire corps avec la fleur
rayonner de bonheur
glisser sur le pistil...
Rejoindre l'Ultime,
les ailes au creux du COEUR...